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REFLEXION & ACTION



J’ai étudié. Pour faire ce métier et avant ça bien sûr.

J’ai appris à réfléchir, à analyser.

La philosophie était ma matière préférée.

Puis la psychologie, les neurosciences, le développement personnel, le psycho trauma.


Pourtant passionnée par tout ce que j’apprenais, j’ai vite réalisé que personne n’aurait jamais les réponses à mes questions.

Ni plus grands spécialistes, ni les plus grands psychiatres, ni les neurosciences.


Personne n’aurait jamais les réponses à mes questions.

Personne n’aurait jamais les explications à tous ces ressentis, aux pourquoi, aux angoisses, aux projections, à la quête de sens.


La quête de sens.

Celle la même qui peut être, tantôt moteur, tantôt destructrice.

Si paralysante. Si anxieuse - abyssale.


Celle qui vous fait réfléchir encore et encore à ce qui a été, ce qui aurait du être, ou pu être.

La mère de tous les pourquoi.

Ces instants infinis ou tout se passe dans la tête.

Ou tout n’existe que dans le mental.



« Cogito ergo sum »

« Je pense donc je suis » disait Descartes.

Le mathématicien Descartes.

Évidemment.

Certes Descartes était philosophe, penseur.

Il proclame son droit à l'existence par la pensée.

Mais si c’était aussi la que se trouvait parfois notre limite d'être humain ?


Et si la clé de la pensée de Descartes était à voir par le prisme de sa profession initiale de mathématicien ?

Si, effectivement ma pensée me donne vie, me fait prendre conscience que je suis, que je pense, que j'existe en tant qu'individu, il est néanmoins pertinent d'observer dans le fait que Descartes soit mathématicien qu'il y a en sa pensée une quête de logique, de résultat, nécessaire à l’approche scientifique.


Le résultat me ramène au réel.

A ce qui existe. A ce qui est.

En opposition à ce qui se passe dans ma tête: mes réflexions, mes pensées, qui finalement, n’existent pas dans la réalité.



C’est l’avancée majeure du développement personnel.

Ancrée la pensée, la réflexion, dans le réel.

Dans la vie. Dans mon existence.

Passer de la pensée à l’expérience.

Voir le résultat tangible de ma réflexion.

De ces heures des tergiversations, analyses, introspections, déductions, critiques, observations.


Et faire le constat que: OUI, CELA M’A SERVI.

Que j’ai transformé l’énergie de l’analyse, de l’exploration, en passage à l’acte.

La transformation de mon être se constate alors dans le faire.


J’ai appris. Et j’ai aussi appris à désapprendre. À lâcher le mental pour essayer. Pour me confronter à la vie qui finalement, a bien plus de réponses.

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