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J’ai appris le désir.



J’ai exploré ce feu en moi.

Cette puissance, cette pulsion de vie.

J’ai appris qu’il y avait une porte à ouvrir en chacun de nous et qu’un déclencheur improbable pouvait en être la clé.

J’ai appris le désir comme un feu qui consume, comme un moteur plus puissant que tout le reste.

J’ai appris le désir comme un symptôme physique qui se loge dans le ventre et fait vaciller l’équilibre.

J’ai appris comme le désir se décrit si mal, parce qu’il se vit si fort.

J’ai appris comme il peut embraser les âmes, nous faire perdre pied.

J’ai appris le désir douloureux, passionné, interdit parfois, absurde souvent, mais jamais éternel.

J’ai appris le désir comme synonyme d’évidence et de naturel.

J’ai tant de fois questionné pour savoir si le désir avait à trait à l’alchimie ou à la transgression.

Et la réponse n’est toujours pas évidente.




J’ai appris que le désir exclut la certitude et la raison. La volonté parfois.

J’ai aussi appris les émotions sœurs du désir: l’amour, la rage, la colère, le désespoir.

J’ai appris que le désir est une leçon sur soi: sur notre puissance, notre feu, notre intensité, notre féminité où masculinité.

J’ai appris que le désir parle de la vie et de ses vibrations.

J’ai appris qu’il pouvait construire et briser dans la même seconde.


crédits: marueparachbe


J’ai appris comme le désir n’est finalement que le reflet de la vie dans ce qu’elle a de plus inconstant, bouleversant, indicible, inexplicable et mystérieux.

J’ai appris que le diaboliser est un danger mais qu’y être soumis est une servitude.

J’ai appris alors comme il est important de savoir le regarder, le connaître dans tous ses aspects parce qu’il nous fait grandir et qu’il nous aide à comprendre. À se comprendre.

J’ai appris enfin à lui dire merci pour tous ces moments où l’on vibre si fort.




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